Quand Harry ne rencontre pas Sally...
Une question s'est incrustée insidieusement en mon esprit il y a quelques jours, un peu à la façon d'un tique, que je ne peux retirer d'un coup sans risquer de laisser une partie de la bête en moi et de provoquer de la sorte une possible infection à l'étendue imprévue...
Ce questionnement auquel je me livre dans un brainstorming interne, c'est la légitimité de ma quête que je considère par à coups utopiques. En effet, est-il bien pertinent, voire ne fût-ce que raisonnable, de rechercher l'être aimé, l'âme soeur, "The one" comme disent le neveux de l'oncle Sam ? Et je dois bien avouer que la partie de moi-même qui a initié la révolte a de plus en plus d'aisance à coller au tapis l'autre moitié faiblissante qui revendique le droit à l'utopie.
Séduire n'a jamais été un réel problème (Merci maman et papa... ;o) ), alors pourquoi se priver de rencontres que je qualifierais de "moyennes", parfois même un peu plus, au profit de l'attente platonique d'un être d'exception qui n'existe probablement que dans mes espérances ? "Un tiens vaut mieux que deux tu l'auras", me dirait le sage. Et le choix pourrait s'en trouver d'autant plus facilité, que dans mon cas précis, accepter "un tiens" n'est pas forcément se barrer la route d'un meilleur plus tard.
Mais voilà... Alors c'est jouer... Jouer avec les sentiments, ceux des autres, et les miens. Et je ne peux m'y résoudre... pas encore...
Mais le temps passe... Et le doute finit inévitablement par germer, la plante croît en mon sein et finira bien par donner naissance à une fleur... Les fleurs du mâle, peut-être...
Je dis cela... Je dis tout cela... Et je sais qu'il me suffira de regarder un film ou écouter une chanson contant une jolie histoire d'Amour pour que mon coeur se remette en mode romantique...
Dieu que l'Homme est complexe ! (Mais moins que la femme, c'est certain !) ;o)