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LE DERNIER ROMANTIQUE...
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21 août 2010

L'enchanteresse de Florence...

Enchanteresse

J'écris ce billet de la terrasse de mon petit Paradis, en train de siroter un thé glacé, très raffraîchissant en cette fin d'après-midi sur-ensoleillée.

J'ai troqué mon petit carnet habituel pour un cahier plus large car j'ai l'impression que les mots me viendront plus facilement sur une plus grande surface, comme si la taille des pages augmentait mon inspiration. D'une façon purement pragmatique, je me doute qu'il ne pourrait y avoir de lien direct, mais écrire, c'est sortir du réel, mettre sur papier ce que l'esprit crée, ce qui peut fort bien être réaliste, voire inspiré de la réalité, mais toujours saupoudré de cette petite part de soi qui donne un parfum différent. Cette petite goutte de sirop à la grenadine qui se dilue dans le verre d'eau et donne couleur et saveur à la pureté un peu fade de l'eau. Et dans ma bulle d'écriture, les grandes pages élargissent mon horizon. Je me sens capable d'étaler plus de mots, d'avoir une possibilité accrue de discuter avec vous.

J'ai plaisir à écrire avec mon nouveau stylo à l'encre en gel, mais il a une épaisseur "Médium" et je le trouve trop large. J'aime lorsque le trait est fin, l'encre claire et qu'un quidam situé à 2 mètres du cahier ouvert serait incapable de distinguer si la page est remplie ou non. Sans doute une affinité résiduelle de mon enfance lorsque mon imagination se forgeait entre-autres dans mes jeux d'espion. J'avais assimilé quelques concepts sur le respect du secret et la recherche d'informations qui n'auraient pas été pour déplaire à un certain "James B.", dont je ne peux dire plus en ces lieux car, bien qu'étant au Service de Sa Majesté depuis plusieurs décénnies, il est toujours en activité (Il est vrai qu'au fil des années, il a changé de faciés à plusieurs reprises. Aux dernières nouvelles, il serait même blondinet. Mais chuuuut ! ...)

L'enfance, c'est le moment des découvertes, des premiers émerveillements. La rencontre avec les premières histoires, racontées par les parents ou à l'école, dans un premier temps, puis vues à la télévision ensuite, monde moderne oblige, et enfin, lorsque l'esprit est formé, lues par soi-même. C'est le temps des pirates, magiciens, guerriers, aventuriers. Le temps de l'Amour sans limite, le bonheur éternel, la justice au pouvoir, les gentils récompensés, et les vilains repentis ou punis.

Même si l'intrigue de "L'enchanteresse de Florence" est loin d'être aussi simpliste, elle regorge de ces éléments du merveilleux qui ne sauront faillir dans votre plaisir de lectrice. Un monde ouvert aux audacieux, aux courageux, ou la magie n'est pas superstition mais une partie intégrante de la vie, sans y être trop apparente. Un monde ou l'on vit dans des palais somptueux de l'Inde du temps des grands Moghols, ou l'on s'enivre d'exotisme, d' "ailleurs". Un monde ou l'on se ballade dans la Florence du XVIème siècle, ou l'on croise Boticelli, Les Vespucci, les Medicis.

Salman prend plaisir à semer la confusion dans nos esprits. Mais qui est donc le personnage principal de l'ouvrage ? Il n'y en a pas. Ou plutôt si, ils le sont quasiment tous. Chacun, chacune, a son heure de gloire dans le récit. Et les projecteurs passent de l'un à l'autre jusqu'à parfois vous donner le tournis. Mais tenez bon. Cette histoire se mérite.

Assoyez-vous confotablement. Faites le calme autour de vous. Ouvrez le livre, à la première page. Bienvenue dans un monde enchanteur...

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