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LE DERNIER ROMANTIQUE...
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LE DERNIER ROMANTIQUE...
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11 juillet 2010

Un roman russe...

Je viens de terminer "Un roman russe", d'Emmanuel Carrere, qui n'est en fait pas, contrairement à ce que laisse présumer son titre, un romain mais le récit d'un épisode de sa vie sur à peu près deux ans.

Ainsi que je l'ai rapporté lors d'un précédent post, j'ai trouvé avec cet auteur, et son histoire, une multitude de similitudes avec moi, que je ne peux toutes citer ici. Et je pense que cette "proximité" est l'une des raisons, parmis d'autres, pour lequel ce livre m'a autant accroché. "Parce que c'était lui, parce que c'était moi", comme le dit la chanson. Mais aussi parce que c'est maintenant. Sa lecture un an plus tôt n'aurait probablement pas eu le même impact. Mais peu importe l'essai de de coïncidences m'ayant amené à l'oeuvre, il en résulte qu'à ce jour, il se situerait dans mon Top 10, si je tenais une telle liste et qu'elle comportait autant d'ouvrages. Disons que je le place, mais toute comparaison est hasardeuse et forcément subjective, aux côtés, peut-être légèrement, mais très légèrement, en-dessous de "La promesse de l'aube', de Romain Gary, en ce que les deux bouquins m'ont personnellement touché. Au niveau supérieur, reste le majestueux (l'indétrônable ?) "Les Bienveillantes", et, entre les deux niveaux, une sorte d'étage intermédiaire, la trilogie du Seigneur des Anneaux.

Pour en revenir au "Roman russe", il m'a également permis de faire un retour sur mon passé pas très lointain. Je ne suis pas allé en Russie, mais en Ukraine. Et lorsqu'il parle de Moscou, je revois Kiev. Lorsqu'il décrit Kotelnitch, je me rappelle les faubourgs pauvres de Zaporodjié, que l'on atteint également par le train de nuit, en provenance de la capitale. Quartiers ouvriers où l'unique supérette récemment ouverte a quasi la moitié de sa superficie consacrée au rayon "Vodka-Cognac-Bière". Dans les parcs et la rue, j'ai croisé très peu de buveurs de Vodka. Cette boisson semble plutôt réservée aux restaurants, et surtout à la maison, où l'on trinque en famille ou entre amis. Parfois, si l'invité est jugé exceptionnel, et si les finances le permettent, on sort la bouteille de Cognac. Par contre, dans la rue, j'ai rencontré énormément de buveurs de bières. Partout, des "Monsieur-tout-le-monde", seuls, en famille, en amis, une grande bouteille de bière à la main ou aux lèvres. C'était un été très chaud, mais cela m'a à l'époque surpris, du moins les premiers jours.

Je vous écris ces quelques mots du Paradis, étendu sur un transat, et je m'apprête à déposer mon carnet et mon stylo afin d'entamer sous un soleil écrasant la lecture de "L'art du roman", de Milan Kundera.

Si j'en ai le courage, ce soir, contrairement à la planète masculine figée devant son téléviseur pour contempler 22 types se disputant un ballon, j'irai au cinéma. Une petite envie de "Sex and the city 2".

Ô Soleil, cache-toi donc un peu, que le courage me revienne...

A bientôt par ici. :o)   

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Commentaires
B
C'est drôlement joli comme ça en bleu... <br /> <br /> Un p'tit coucou. Tu dois être toute la journée tout nu avec la chaleur qu'il fait ! Ici, c'est sous la douche, toute habillée et on attends que ça sèche avant de recommencer ;)
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