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LE DERNIER ROMANTIQUE...
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LE DERNIER ROMANTIQUE...
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29 août 2009

Au bon plaisir...

Je ne suis pas un grand pratiquant, mais j'ai reçu une éducation catholique, et c'est donc cette religion que je m'efforce de suivre. Je ne suis pas non plus un grand croyant devant l'Eternel. J'ai beaucoup de doutes, des questions que je me pose, dont plusieurs sans réponses. Après de longues années de questionnement, j'en suis d'ailleurs arrivé à cette constatation que la seule preuve de foi que l'on pouvait décemment réclamer à l'être humain était de chercher, se mettre sur le chemin, et non de croire immodérément. Si Dieu existe, il nous a doté, ou nous a permis de nous doter, de la raison. C'est l'un des instruments principaux que nous uilisons tous les jours. C'est un peu un "Talent", tel que décrit dans la Parabole éponyme.  Ne pas utiliser notre raison, c'est ne pas profiter du talent que l'on nous a accordé, et cela ne plaît pas à Dieu. Ce n'est pas moi qui le dit, c'est Jésus, son fils, qui le relate dans la Parabole. Le serviteur ayant enterré le talent sans le faire fructifier en est réprimandé. Avoir une capacité de raisonnement, de questionnement, remettre les choses en doute, est donc une faculté que nous devons utiliser dans notre approche à Dieu. Un exemple très imagé que je reconte souvent à mes interlocuteurs lorsque je discute de ce sujet est le suivant: Imagine que tu arrives au Paradis, et là, Saint Pierre t'attend. Il t'acceuille aimablement et te demande si, durant ton passage sur Terre, tu croyais en Dieu. Là, tu es un peu étonnée, mais bien entendu, tu vas dire oui. Tu as été une bonne chrétienne toute ta vie, tu as fait ta communion, tu t'es mariée à l'église, tu es allée souvent à la messe, tu as une croix suspendue sur un mur dans ta maison, etc... A ce moment, Saint Pierre te regarde et te demandes pourquoi tu croyais en Dieu.

- Eh bien, parce qu'il existe ! La preuve, c'est que vous êtes là à m'attendre aux portes du Paradis !

- Le fait que vous croyez en Dieu maintenant ne fait en effet plus aucun doute. Vous voyez de vos yeux toutes les preuves nécessaires. Mais de votre vivant, sur Terre, sans preuve matérielle, pourquoi croyiez-vous en Dieu ?

- Euh... Ben, parceque mes parents me l'ont appris. Je suis allé à l'Eglise, et monsieur le curé me l'a appris également.

- Certes, ils vous ont expliqué leur croyance. Mais je ne vous demande pas de me dire ce en quoi eux croyaient ni pourquoi ils croyaient, je vous demande simplement de m'expliquer pourquoi vous, vous croyiez.

- Mais... Dieu existe !!! Je l'ai appris !!!

- Donc, vous me confirmez que votre foi est basée sur l'avis des autres. Si sur votre chemin s'étaient trouvées d'autres personnes vous racontant d'autres Dieux, vous auriez cru en ces Dieux. Vous auriez pu suivre sans problèmes de fausses idoles, ce que Dieu réprouve. Seules les circonstances vous ont conduites à Dieu, un peu comme une route vous amène heureusement à destination, alors que vous l'aviez emprunté par hasard. Ce n'était pas un choix personnel.

Et il arrivera forcément un moment où vous ne saurez pas quoi répondre, sauf si, bien entendu, vous avez vécu une expérience mysthique qui vous a fait rencontrer Dieu. Mais bien peu sont dans le cas, et parmis l'infime minorité des croyants qui le prétendent, il y a probablement une grande majorité de mauvaise interprétation, d'erreur humaine... ou de consommation de substances illicites. Car il faut bien être conscient que Dieu est Juste, et ne favorise donc pas certains de ses enfants en se manifestant à eux et pas aux autres...

Et donc... Nous voilà revenu au point de départ... A la question "Dieu existe-t-il", nous ne pouvons répondre par l'affirmative, car nous n'avons pas de moyen de le savoir. Répondre "oui", sur base de ce que d'autres nous ont raconté, c'est  être mouton de Panurges. Ne rien faire, par contre, c'est un peu trop facile... La seule voie vers la foi, telle que je la conçois, mais c'est une idée personnelle dont je débats volontiers, est donc le questionnment, la quête... Prendre la route, en sachant que la destination n'est pas de ce monde...

Anecdote du jour, liée en quelques sortes au billet... Cet après-midi, un évânement marque un gros coup au moral. Je ne vais pas détailler, car c'est très personnel. J'étais assez bouleversé et je devais reprendre la voiture pour retourner chez moi. Sur le chemin, cela ne me quittait pas l'esprit, je ne cessais de ruminer mes pensées dans ma petite tête, et le moral commençait à descendre dans les chaussettes. J'écoutais distraitement la radio, en fonds musical. Une émission commence, je ne sais pas exactement quoi, et il y avait une invitéé écrivaine dont je n'ai pas entendu le nim mais que de toutes façons je ne connais pas. Le présentateur commence à poser une ou deux questions à la dame, et très rapidement elle relate un fait qui lui est arrivé, très semblable au mien, et elle finit par "Mais ce n'est pas grave, parceque..." et elle donne une raison qui rend en effet, de façon tout à fait logique, le soucis nettement moins grave que ce que je l'avais ressenti au départ.

Je ne sais s'il Dieu existe, ou s'il y a une quelconque divinité, ou un ange, ou l'équivalent quelquepart, mais ce genre d'évênements est déjà apparu plusieurs fois dans ma modeste vie. Je suis rarement tristounet (Heureux les pauvres d'esprit... ;o) ), mais lorsque je le devient, il y a un "signe" pour me rattrapper, me remettre sur les rails. Ce ne sont peut-être que des coincidences, mais peut-être pas... J'aime cette idée défendue notamment par Paulo Coelho, les signes que l'univers t'envoye... Et c'est d'ailleurs cette anecdote du jour qui m'a incité à écrire ce billet. Echange de bons procédés... "IL" m'apporte son soutien, et je répands sa parole... :o)

Anecdote plus frivole maintenant, et pas bien catholique, je vous le concède... :o)

Alors que je me balladais cet après-midi dans le centre commercial de la région, je me suis aventuré dans une boutique de vêtements pour hommes à la recherche d'un costume. Une charmante vendeuse aux parfums d'Orient s'avance vers moi et me dit textuellement, avec un large sourire: "Si je peux faire quoique ce soit pour votre plaisir, n'hésitez pas...". Malgré la demi-douzaine de pensées impures qui m'ont traversé l'esprit en l'espace d'une seconde, j'ai su rester très noble et ne pas abuser. :o)

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Commentaires
S
moi aussi ,si un homme me demande ce qu'il peut faire pour moi,j'aurais des pensées impures,comme tu dis.C'est bien de rever ,non?
M
Mon cher ami virtuel, <br /> <br /> De l'oisiveté chronique??? Tu exagères!!! :)) Et toi?? Quand reviens tu avec un nouveau billet plein de saveur et d'humour? <br /> <br /> Je t'embrasse, passe une belle journée...et prends soin de toi...<br /> Bises du matin.
M
Bonsoir, je ne crois pas en dieu, je crois mais pas en lui. aux anges, mes protecteurs qui guident mes pas. c'est ma croyance, elle m'appartient. je me dis que lui n'y est pas, sinon cela se saurait je pense. Il m' a semblé le croisé un soir, mais je pense que j'avais abusé de liquidités onctueuses et savoureuses. Et puis bon moi saint pierre il peut m'attendre je lui poserai un lapin. le paradis?.....bof, on doit s'y ennuyer non?.... ailleurs c'est peut être mieux: gourmandise, chaleur, excès, luxure....<br /> Ok je sors!<br /> Merci de ce billet qui pousse à la reflexion, à l'interrogation, à la remise en question.<br /> permets moi de te dire que tu écris très bien.<br /> Mauve<br /> (bon courage...)
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