Merci...
Merci Céline pour ton message, et je dois bien admettre qu'après une si longue absence de ces lieux, la célérité de ta réaction m'a bien étonné.
Merci aussi à Mauve et à Snounou pour vos messages durant mon absence. De petits signes qui montrent que mes mots vous ont un jour ou l'autre suffisamment interpellés pour vous laisser vous manifester lorsque le silence est venu.
Comme vous pouvez vous en douter, la fin d'une telle relation, même si je bénis le ciel de l'avoir vécue, laisse forcément quelques brumes de tristesse en mon esprit. La blessure est bien là et non cicatrisée, elle ne saigne plus à flot, mais elle suinte, et certains mouvements la réouvrent plus ou, moins amplement.
Par exemple, pour la première fois depuis que j'ai rencontré S., il n'y a plus de place cette semaine dans mon hôtel favori de la capitale. J'ai donc dû réserver une chambre dans un autre hôtel du quartier, en fait un appart-hotel. Et le seul que j'ai trouvé ayant encore de la place, c'est celui dans lequel j'ai eu mes premiers contacts msn avec S. La blessure se rouvre un peu...
Cela mis à part, mon cas est tellement dérisoire par rapport à celui d'autres. Je ne parle même pas des victimes des grandes catastrophes, mais plus près de moi, un collègue, même niveau que moi dans la société, environ même âge et même ancienneté, vient d'être licencié il y a environ 2 semaines. La semaine dernière, son père décède. Ca, c'est dramatique...
Et pourtant... pourtant... Tout égoïstement, je le reconnais volontiers, je ne peux m'empêcher de penser que cet homme a une famille pour le soutenir, une femme, des enfants... Et qu'avec un tel entourage, on peut tout, ou presque, affronter. C'est la base, et je ne l'ai pas...
Petit moment de blues, alors que je m'apprête à prendre le départ pour l'hôtel où tout a commencé...