Et si...
Je pense qu’il y a un « truc », un lien indéfinissable entre la Toscane et moi. Presqu’à chaque fois que je lis un article ou un livre sur le sujet, ou que je regarde un film ou un reportage traitant de près ou de loin à cette région, je retombe sous le charme. Et je n’y suis pourtant jamais allé.
Il faudra bien que je me décide un jour à franchir la frontière entre la pensée et le concret, et que je prenne enfin la route qui m’y mènera. Car c’est comme cela que j’imagine ma première rencontre, par la route. Je ne conçois pas prendre l’avion. J’imagine quelque chose d’assez proche du pèlerinage. Pas un pèlerinage pieux, certes, mais philosophique, artistique. Et j’imagine un chemin qui fasse déjà partie du voyage, qui amène petit à petit à se rapprocher du but, pour finir par se fondre, ne faire plus qu’un à l’arrivée.
Mon grand-père est venu de Perugia, près de Rome, pour travailler en Belgique, il y a bien longtemps. Rome m’attire également, c’est certain. Je m’y rendrai un jour également. Mais d’abord, la Toscane.
Et si… et si… je le réalisais cette année. Fin août, durant mes congés. Prendre la voiture et commencer le chemin ? Allez. Zou ! Je l’écris ici, un peu comme une promesse… Rien envie de prévoir, de préparer pour l’instant. Juste l’envie de supposer, d’envisager… Des effluves d’huile d’olive et de tomates chauffées par le soleil envahissent mon esprit…